Mon squat, ma maison [webreportage]

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EXPERIENCE SOCIALE TOULOUSAINE

Le 7 mai 2011, pour pallier l’insuffisance de lits d’hébergement d’urgence à Toulouse, un collectif d’une dizaine de militants, le CREA (Collectif de Réquisition, d’Entraide et d’Autogestion), décide d’ouvrir un squat au 70, allée des Demoiselles. Très vite, l’ancien immeuble de l’AFPA, appartenant à l’Etat, devient l’épicentre de la lutte contre le mal-logement à Toulouse.

Le 115, organisme public qui assure normalement l’hébergement d’urgence, prend rapidement l’habitude d’orienter des familles vers le CREA. Pour répondre aux sollicitations de plus en plus nombreuses, le CREA lance donc à l’automne 2011 la campagne « zéro enfant à la rue » et investit d’autre logements.

Un an après, le CREA prend en charge la moitié des places en hébergement d’urgence à Toulouse. Une dizaine de lieux sont occupés, dont quatre de manière durable : l’AFPA, le 12, chemin de Bitet, le 66, avenue d’Italie, et le 13, allée des martyrs de la Libération.

AU COEUR DES SQUATS

Dans ces différents lieux, d’avril à juin 2012, nous avons pris le temps de rencontrer les habitants de ces squats, militants et familles en difficultés, et d’écouter leurs histoires.

Les médias évoquent souvent les squats de manière ponctuelle, lors d’expulsions ou de réquisitions. Mais comment la vie quotidienne s’organise-t-elle dans des habitations sous la menace de l’expulsion ? Comment des familles de différentes nationalités cohabitent-elles ?

A travers quatre thèmes : cohabiter, survivre, apprendre, militer, le webreportage « Mon squat, ma maison » vous permet d’explorer cette expérience sociale toulousaine. Et de rencontrer les personnes qui la vivent et qui l’animent.

Voir le webreportage : Mon squat, ma maison

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