Article paru dans le journal “Dos aux Murs” N°2
Le 1er janvier 2013, la ville de St-Ouen est passée sous la coupe de la communauté d’agglomérations Plaine Commune. Après une consultation des habitant.e.s à laquelle personne n’a rien compris et avec un taux très faible de participation.
Nous, habitant-e-s de Plaine Commune, souhaitons aux Audoniens et aux Audoniennes la bienvenue ! Nous espérons que les futurs projets de rénovation urbaine pilotés par la communauté d’agglomérations ne seront pas trop violents, car « Saint-Ouen devient la véritable porte d’entrée de Plaine Commune sur le territoire parisien » (1). Être une porte d’entrée sur la capitale, voilà un projet intéressant. Et inquiétant.
Nous nous demandons au passage combien JC Decaux a touché pour le remplacement de toutes les vitres des abris bus fraîchement estampillées Plaine Commune.
Espérons que les économies d’échelle occasionnées par le regroupement d’une partie des services municipaux ne représenteront pas un trop grand désagrément. En effet l’intégration de la ville de St-Ouen dans Plaine Commune pourrait amener les salaires de certains agents de la ville à baisser. Ainsi chez nos voisins d’Est Ensemble (regroupant neuf communes de Montreuil à Drancy), de nombreux agents municipaux ont pour nouvel employeur direct la communauté d’agglomérations (ce qui se prépare déjà à la bibliothèque de St-Ouen). Dans ce cadre, au cinéma le 104 de Pantin, Est Ensemble a voulu baisser les salaires. Le refus des salariés a au moins permis que cette baisse ne soit appliquée que pour les nouveaux contrats et les renouvellements…
En tout cas ce qui est bien avec Plaine Commune c’est que quand vous aurez un problème vous ne saurez plus à qui vous adresser : la mairie ou la communauté d’agglomérations, qui sauront à coup sûr se renvoyer la balle.
À suivre…
Des voisin
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(1) Supplément du Journal de Saint-Ouen. Dossier Plaine Commune, n°69, 2012