CASP ou Casse-pillage

Article paru dans le journal « Dos aux Murs » N°0

Tous les clignotants concernant le logement indiquent une gravité de situations qui ne cessent de se dégrader. Des situations qui concernent des millions de personnes et qui augmentent de jour en jour. Alors que plus de 8 000 demandes de logement social sont recensées par Plaine Commune Habitat (PCH), sans compter celles et ceux qui n’ont pas le droit de faire la demande, selon ses propres chiffres, la même PCH, principal bailleur sur la ville, ne cesse de multiplier les offres à l’accession à la propriété au lieu de se consacrer au logement réellement social – sa vocation naturelle – et accessible au plus grand nombre. Une « Coopérative pour l’Accession Sociale à la Propriété » CASP, a même été créée, présidée par Stéphane Peu, qui se trouve être aussi président de Plaine Commune Habitat, vice président de Plaine Commune, adjoint au maire de Saint-Denis et qui ne recule pas devant le ridicule d’associer « coopérative » et « propriété ». Dernier exemple en lice, l’ensemble immobilier baptisé « Villa Thierry » que le Journal de Saint-Denis n’a pas manqué de célébrer. Ce projet parmi tant d’autres que PCH a engagé est situé à proximité de la cité du Franc-Moisin, derrière la nouvelle médiathèque. Prioritaires sur ce projet, les habitant.e.s « les plus solvables » de la cité se voient proposer l’accession à la propriété dans un ensemble composé de maisons individuelles, d’appartements avec double jardin, juste en face de l’appartement que j’occupe actuellement comme locataire de PCH. Ces investissements colossaux sont aussi nuisibles à l’individu qu’à la collectivité toute entière, économiquement inéquitable entre les membres de la société qui participent à la vie de leur ville et socialement désastreux, car ils ghettoïsent les un.e.s (qui ont les moyens) comme les autres (qui n’ont en pas). Les politiques de la ville apparaissent de plus en plus comme des politiques de classes. Tout cela se fait avec l’argent public, notre argent, nos impôts locaux, qui ont bondi de 12 % en 2 ans. Ne les laissons pas faire ! Empêchons-les de nous nuire.

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Saint-Denis Centre sous les bulldozers

Article paru dans le journal « Dos aux Murs » N°0

À l’image d’une banlieue sans cesse détruite puis reconstruite, le centre-ville de Saint-Denis n’est pas épargné par le ballet des grues et des camions de chantier.

Le Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés (PNRQAD) est à l’oeuvre. Six lettres pour une opération commune à une quarantaine de villes en France, qui cachent la même volonté : détruire les centres-villes populaires et les réaménager pour attirer une nouvelle population plus riche, familiale (mais pas trop), blanche et propre sur elle…

Signé en 2010 pour une période de six ans, le PNRQAD lie la municipalité à l’État en échange d’une subvention de 52 millions d’euros, un budget énorme dont 10 millions viennent de financements privés… Quelle en sera la contrepartie ?

Sous prétexte de lutter contre l’habitat insalubre et rénover les logements, le plan prévoit 150 démolitions et 1 200 réhabilitations de logements sur les 10 000 du centre-ville. Soit autant de déplacements, expulsions ou expropriations d’habitant.e.s. Si on peut se réjouir, dans un premier temps, de l’attention enfin portée aux immeubles insalubres – 45 % des logements dans les quartiers Brise Echalas, République-Gare et Porte de Paris-Résistance, cibles prioritaires du PNRQAD – le programme n’a pas tardé à montrer son vrai visage : les expulsions se sont multipliées cet hiver (4 immeubles en novembre et décembre 2011), laissant une cinquantaine de personnes à la rue sans qu’aucune solution viable ne leur soit proposée, malgré trois mois de lutte et un campement sur le parvis de la mairie.

Habitué.e.s à parler la langue de bois, les élu.e.s locaux affirment que « les plans de rénovation n’excluront personne, tout le monde sera relogé sur place » et qu’il faut « permettre à la population actuelle de demeurer sur le quartier ». Pourtant, le nombre de relogements hors du centre-ville est estimé à 120 par le PNRQAD. De plus, 20 % des familles délogées par de précédents plans de rénovation sur Saint-Denis ont des difficultés à retrouver un logement et sont restées dans la galère pendant plus de 2 ans. Enfin, les critères de relogement sont sélectifs et excluent une partie des habitant.e.s. Quelles solutions pour les personnes qui squattent, les personnes sans papiers ou simplement celles qui ne veulent pas partir ? Rappelons que le nombre de logements vides avoisine toujours les 2 000 sur la ville.

Le nombre de logements sociaux, contrairement aux effets d’annonce de la mairie, tend à diminuer. Il représentait 46 % des logements en 1999, 43 % en 2006 (1)  et les prévisions du PNRQAD pour le centre-ville sont encore inférieures : sur les 2 quartiers Brise Echalas et Porte de Paris, une lecture minutieuse de la convention nous apprend que seuls 30 % des futurs logements construits seront dédiés au logement social. Loin des besoins réels, l’arnaque ne s’arrête pas là : la répartition de ces 30 % entre catégories de logements sociaux PLAI, PLUS et PLS (2) ne prévoit qu’un tiers de logement PLAI (les plus sociaux, 1 100 € de revenus maximum par personne et par mois). C’est donc uniquement 10 % des nouveaux logements qui seront accessibles aux plus précaires.

Les réalités du PNRQAD sont loin du rêve que les bailleurs s’évertuent à nous vendre. Les decideurs doivent pourtant garder une bonne image et éviter la colère des habitant.e.s : des réunions « participatives et de concertation » (les démarches quartiers) ont été mises en place autour des plans de rénovation. Les habitant.e.s sont invité.e.s à donner leur avis, et les élu.e.s donnent l’impression de les écouter et de prendre en compte leurs problèmes. La société privée de communication « SDI » qui anime ces moments à la manière d’un jeu télévisé évite délibérément une analyse de fond des problèmes, verrouille la parole et joue la corde sensible et immédiate des réactions de voisinages. Cette mascarade démocratique est fondamentalement utile aux dominant.e.s pour imposer leurs projets en leur apportant une caution populaire. En réalité, les décisions sont déjà prises. Lors de la restitution de ces « démarches quartiers » en janvier 2012, on apprenait que seuls 250 questionnaires avaient été restitués… sur près de 110 000 habitant.e.s !

Toutes ces transformations orchestrées par la mairie ont pour objectif une « mixité sociale » qui n’est rien d’autre qu’une chasse aux pauvres. Que reste-t-il aujourd’hui de la ville populaire, qui fut un temps la plus grande ville industrielle de France ? Les places qui tendent à se transformer pour un aménagement aseptisé et sécuritaire (3) ? Son habitat industriel, volontairement laissé à l’abandon pendant des décennies ? Les biffins, de plus en plus harcelés ? Les immigré.e.s, chassé.e.s constamment ?

La lutte contre le trafic de drogue est utilisée comme prétexte pour mettre en place des politiques sécuritaires. Dans le centre-ville, on commence à voir les effets de cette karchérisation : la mairie multiplie par deux les forces de police municipale et négocie l’augmentation d’effectifs de la police nationale. Dans le cadre du PNRQAD, les secteurs Porte de Paris et Brise Echalas sont les premiers touchés. « Saint-Denis avance » pouvons-nous lire sur les affichages municipaux… mais vers où ?!

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(1) Source : INSEE 2006

(2) Pour les termes technocrates barbares, se rapporter au glossaire final

(3) Ces nouveaux aménagements sont dits de « prévention situationnelle », c’està- dire pensés par nos chers urbanistes pour rendre plus efficaces la surveillance et le contrôle, en libérant l’espace de tout recoin possible. L’aménagement du nouveau parvis de la gare RER de Saint-Denis en est un exemple parfait.

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Glossaire

ANAH : Établissement public d’État qui a pour vocation d’attribuer des aides financières aux propriétaires (occupant.e.s ou bailleurs) de logements dégradés qui engagent des travaux.

ANRU : Agence Nationale de Rénovation Urbaine, responsable de la mise en oeuvre du programme du même nom (PNRU) qui concerne 490 quartiers en France. L’ANRU approuve et finance des grands travaux de rénovation urbaine dans des quartiers identifiés comme prioritaires.

Logements sociaux : financés par des fonds publics, ont un loyer plafonné. Les organismes HLM, les Sociétés d’Économie Mixte (SEM) et les associations agréées par l’État peuvent construire et/ou gérer ces logements attribués à des personnes dont les ressources n’excèdent pas certaines limites. On distingue plusieurs catégories de logements sociaux suivant les prêts et subventions accordés aux organismes pour leur production.

Mixité sociale : Termes de la novlangue humaniste désignant la dispersion forcée des populations les plus précaires dans la volonté de dissoudre et invisibiliser la pauvreté… à défaut de la résoudre. Synonyme tout aussi grotesque : « diversification de l’offre d’habitat » signifiant la baisse substantielle du logement social.

PLAI : Prêt Locatif Aidé d’Intégration. Accession la plus sociale au logement avec un plafond de ressource maximum autorisé de 1 100 euros nets mensuel pour une personne seule.

PLH : Plan Local de l’Habitat conçu par les municipalités ou les communautés d’agglomération pour organiser et répartir les différents types d’habitats sur les communes.

PLS : Prêt Locatif Social. Ce type de logements, ainsi que le logement dit « intermédiaire » n’ont de social que le nom puisque les plafonds de ressource pour y prétendre peuvent atteindre 2 800 à 3 700 euros pour une personne seule.

PLUS : Prêt Locatif à Usage Social. Plafond de ressources maximum fixé à 1900 euros nets par mois pour y prétendre.

Recyclage foncier : Réhabilitation des vieux quartiers par une gestion écolo-bourgeoise du parc immobilier qui impose de nouveaux critères pour accéder aux nouveaux logements.

Rénovation urbaine : Transformation physique agressive des quartiers dits prioritaires (490 dans toute la France) par démolition-reconstruction ou réhabilitation des appartements ainsi que des places et aménagements publics.

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Présentation du Collectif Plaie Commune

Combien de logements vides en France ? Combien de personnes mal logées ou sans logement en France ? Comment sommes-nous « traité.e.s » lors des plans de « rénovation urbaine », de « requalification des quartiers » ? Que sommes-nous face aux machines de la politique de la ville ?

Les crapules, bonimenteurs, politiciens, entrepreneurs du BTP, agents immobiliers, marchands de sommeil – parfois les mêmes, toujours amis – ne s’en préoccupent pas.

Leur réponse est :

– spéculative : en engendrant plus de profit par la destruction de bâtiments en bon état, par la « rénovation » des centres-villes avec hausse des loyers, et par la mise en concurrence des villes entres elles à l’échelle nationale, et internationale ;

– électoraliste : en encourageant l’embourgeoisement, en proposant « plus » de logements sociaux tout en cachant qu’ils seront inaccessibles aux plus pauvres ;

– policière et sécuritaire : en multipliant les expulsions, en développant la vidéosurveillance et le flicage de l’espace public.

Pour rompre avec leurs logiques, nous nous sommes constitué.e.s en un collectif d’habitant.e.s de banlieue parisienne, libre de toute appartenance à des partis ou syndicats, pour informer et agir contre les rénovations urbaines qui se font dans l’opacité la plus totale, souvent à l’encontre de nos intérêts, de nos vies, mais systématiquement dans l’intérêt du système capitaliste.

Nous leur répondons que c’est aux habitant.e.s de décider ! Réapproprions-nous la ville !

Collectif Plaie Commune

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Après le ménage, on s’installe [radio]

Ce reportage raconte une action de réquisition d’un immeuble à la Plaine Saint-Denis appartenant à la SEM de la communauté d’agglomération « Plaine commune » (saint denis, auberviliers, epinay, l’ile saint denis, villetaneuse, la courneuve…) qui s’appelle « Societé d’Economie Mixte Plaine commune developpement ». Cette societé est chargée de racheter les immeubles concerné par les plans de renovation. Elle a eu lieu samedi 3 mars, les personnes se sont faites expulsées par les forces de l’ordre le lendemain à 8h du matin.

Elle a été organisée par des mal logés de saint denis et d’ailleur, et des habitant-e-s venus en soutien en lutte contre les renovation urbaine et la destruction des quartier.

Depuis les expulsions survenues il y a trois mois, une partie des familles campent devant le parvis de la Mairie de Saint-Denis. Le 15 février, la lutte a pris une tournure encore plus tragique avec l’immolation dans le hall de la Mairie d’une mère demandant un logement. Elle est décédée par la suite.

Ecouter : Après le ménage, on s’installe (10 min 54 sec, mp3 256 kbps)

Reportage pour Canal Sud

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Occupation : ouverture de la maison Cornillon à Saint-Denis

Expulsions, destruction des quartiers, chasse aux pauvres…

Il n’y a pas de fatalité, agissons COLLECTIVEMENT !

Saint-Denis a été le théâtre cette hiver d’expulsions laissant une cinquantaine de personnes à la rue sans qu’aucune solution viable de relogement leur soit proposée. La seule réponse de l’État et de la municipalité est un hébergement d’urgence de quelques jours par le 115 aux quatre coins de l’Île-de-France, dans des hôtels miteux où faire chauffer du lait pour nourrir son bébé est interdit.

Mercredi 15 février, une femme hébergée dans ce type d’hôtels, en attente d’un logement stable, s’est immolée dans le hall de la mairie. Elle est décédée le lendemain. « Son acte désespéré crie l’urgence de mesures en faveur du droit à l’hébergement et au logement, au moyen de la réquisition immédiate des logements vides, publics et privés » s’est empressée de réagir la mairie dans un communiqué.

Nous avons donc décidé de prendre la mairie au mot, en occupant un immeuble laissé vacant par Plaine Commune Développement, société d’économie mixte présidée par Patrick BRAOUZEC, député communiste et président de la communauté d’agglomération « Plaine Commune ». On nous dit que les communes manquent de moyens et que l’État est le seul responsable de la situation du logement, mais ces mêmes communautés d’agglo ont les compétences en matière de logement et les moyens existent : les grands chantiers de rénovation et le projet du Grand Paris impliquent des millions d’euros d’investissements au profit des grandes entreprises : aides publiques pour l’implantation de sièges sociaux de grands groupes (Arcelor, SFR, la SNCF et bien d’autres, qui n’hésiteront pas à nous laisser crever de faims quand la situation économique des Etats-Unis ou de la Grèce arrivera en France), Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) à Saint-Denis, comme à Montreuil ou Bagnolet… Derrière ces plans se dissimule, à peine, une volonté politique de transformer radicalement les anciennes banlieues rouges de la petite couronne, en virant les pauvres, pour en faire des quartiers aseptisés pour familles plus aisées. Qui nous fera croire que la construction d’un centre nautique olympique, financé par Plaine Commune à hauteur de 15 millions d’euros, profitera aux plus pauvres ?! Pour ces dernier.e.s, expulsions, augmentation des loyers, réduction du logement social. Ils nous dégagent et réaménagent…

Le 15 mars prochain, la trêve hivernale prendra fin et plus de 1500 personnes sont menacées d’expulsions rien que sur la ville de Saint-Denis. N’oublions pas non plus qu’après cette date, les gens continuent de souffrir d’une misère que l’on tente simplement de repousser. Face à cette situation et aux drames qui se jouent tous les jours, nous, précaires, chômeur.euse.s, mal logé.e.s, squateur.euse.s, habitant.e.s, refusons la fatalité et décidons d’agir « au moyen de la réquisition immédiate des logements vides, publics et privés », mettant ainsi les municipalités devant leurs responsabilités !

Nous voulons faire de ce lieu un lieu d’habitation pour celles et ceux qui en ont besoin, mais aussi un lieu de vie, de lutte et d’entraide, indépendant de toute appartenance partisane et syndicale.

Nous appelons les habitant.e.s du quartier et d’ailleurs, qui se reconnaissent dans ce projet à nous soutenir et nous rejoindre dans cette lutte.

Samedi 3 mars à 15 heures : Ouverture du 2, chemin du Cornillon suivie d’une Assemblée générale à 18heures (AG sans les media)

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Quartiers Populaires VS Euromed

Contre la spéculation, contre les expulsions locatives, Pour le maintien des habitants et des activités dans le quartier, le collectif « On se laisse pas faire ! » s’organise. Pour que la fabrication de la Ville se fasse au service de ceux qui y vivent et non au service de futurs habitants plus riches, plus beaux et qu’il faudrait faire venir pour remplacer ceux d’aujourd’hui. Les ramasseurs d’olive andalous disaient : « la Terre à ceux qui la travaillent ! ». On pourrait dire « la Ville à ceux qui l’habitent ! »

Le collectif On se laisse pas faire ! s’est formé en septembre 2011 suite à une discussion publique menée sur la place Zoccola du quartier des Crottes. Il comprend à la fois des habitants des quartiers touchés par le secteur d’extension d’Euromed (Les Crottes, Oddo, Le Canet) et des marseillais d’autres quartiers ne pouvant rester impassibles devant les transformations urbaines que subit leur ville. C’est un besoin d’agir ensemble contre cette nouvelle agression d’un quartier populaire qui nous réunit.

Habitants du quartier, locataires, propriétaires, commerçants, entrepreneurs nous sommes tous menacés par le projet Euromed.

Sur notre secteur, le projet Euromediterrannée prétend :
- convertir le marché aux puces en un « marché des 5 continents » pour en changer la clientèle (trop populaire ?).
- construire un Palais des Congrès et un « éco-quartier » pour attirer de nouveaux habitants.
- attirer des écoles de commerces et des hôtels pour susciter de nouvelles fréquentations du quartier.

Nous l’avons compris, ce projet n’est pas pour nous.

Sur le terrain, Euromed agit déjà discrètement au rachat des maisons, entreprises et commerces. Il interrompt tout protocole de vente entre particuliers et exerce son droit de préemption.

Des projets pour notre quartier, on en a, mais ce ne sont pas ceux d’Euromed. Face à cette nouvelle agression d’un quartier populaire de Marseille, il est urgent de s’organiser.

Permanences à la MMA, 36 rue de Lyon tous les mercredi de 18h à 20h pour :
- s’informer
- décider des actions à mener

L’existence d’un collectif pour se défendre montre que nous ne sommes pas résignés. D’autres projets urbains ou de développements économiques planifiés d’en haut dans les bureaux d’études ont dû reculer face à la mobilisation de la population. C’est ce défi que nous voulons partager avec le plus grand nombre. Contact : onselaissepasfaire[a]riseup.net

[Source : Quartiers Populaires VS Euromed]

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